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Une lueur d’espoir pour les agriculteurs volontaires du projet Biodiversité Sud

    Des cultures intercalaires bien implantées sont en passe d’améliorer la sécurité alimentaire et offrir des perspectives de revenus dans le Sud d’Haïti.

    Alors que les systèmes agroforestiers mis en place dans le cadre du projet Biodiversité Sud nécessitent plusieurs années pour atteindre leur pleine production, les agriculteurs volontaires sont en passe de récolter, si tout arrive à point nommé, les fruits de leurs efforts grâce aux cultures intercalaires. Dans des communes telles que Camp-Perrin et Coteaux, les premières pousses suscitent de grandes attentes.

    Depuis plusieurs mois, les agriculteurs volontaires du projet Biodiversité Sud, accompagnés par Heifer Haïti et ses partenaires, s’engagent dans la culture d’espèces à croissance rapide. Cette initiative vise à fournir des solutions immédiates aux besoins alimentaires et économiques des familles rurales, en attendant que les systèmes agroforestiers à base de mangue, noix de cajou et café atteignent leur maturité économique. Aujourd’hui, dans des zones pilotes comme Camp-Perrin et Coteaux, les parcelles cultivées montrent des signes prometteurs. Le manioc, le maïs, le pois Congo, le bananier, l’ananas, entre autres, se développent sous les yeux attentifs des agricultrices/agriculteurs. Ces cultures intercalaires, intégrées stratégiquement au sein des plantations agroforestières, constituent une réponse concrète et durable aux besoins immédiats des communautés rurales.

    Dans une région confrontée à des défis environnementaux et socioéconomiques considérables, ces cultures jouent un rôle essentiel. Elles agissent non seulement comme des garde-manger vivants, contribuant à la sécurité alimentaire des ménages, mais offrent également un potentiel de revenus à court terme. Cela est particulièrement important en attendant la pleine production des arbres agroforestiers, prévue d’ici quatre à cinq ans. Cette approche, au cœur de la stratégie du projet Biodiversité Sud, vise à stabiliser les moyens de subsistance tout en réduisant la pression sur les ressources naturelles. En intégrant des pratiques agricoles résilientes et écologiquement viables, les agriculteurs deviennent de véritables acteurs du changement, engagés dans un processus de restauration des écosystèmes et de développement local.

    Le succès naissant de ces cultures intercalaires illustre parfaitement la philosophie du projet : résilience et engagement communautaire. En misant sur la participation active des communautés rurales, le projet Biodiversité Sud ne se limite pas à un programme agricole — il s’agit d’une dynamique qui place l’humain et la nature au centre des solutions. Les premières récoltes prévues entre juin et juillet représenteront bien plus que de simples denrées alimentaires : elles symboliseront l’espoir d’un avenir plus vert, plus autonome et plus équitable pour les agriculteurs volontaires du projet Biodiversité Sud.

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